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Always On The Run

16 juillet 2012

The day 3. “Those who live are those who fight,

The day 3.

Those who live are those who fight, because life is a fight, but those who live, should live their dreams.”

Nous vivons dans un bien triste monde. Parfois quelques rayons de soleil percent les nuages pour nous montrer son bon côté. Parfois. C’est rarement mon cas bien que mon visage en affiche une toute autre version. Ouais derrière un sourire, une conversation amicale, il y a une douleur, physique, qui me touche au quotidien. On me prend pas au sérieux, on me dit que ce n’est rien mais je ne suis pas dupe. Et malgré ces soucis, on vient me poser d’autres problèmes, qui n’auraient même pas lieu d’être. Je dois tout encaisser, supporter sans craquer, et c’est loin d’être simple. Londres. Voilà peut-être ma sortie de secours, il va juste falloir attendre près d’un an, une petite année pour enfin m’évader..

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27 avril 2012

FML

FUCK MY LIFE

 

(note personnelle : ne plus avoir de passion, rêve ou ambition.)

29 décembre 2011

Scary Tears & Nice Face.

10 septembre 2011

Vers l'infini, et au delà !

Cet endroit est trop sérieux, je vais aller me changer les idées du côté du "Monde de Jospper", ça a l'air plus fun.

17 août 2011

Yuksek, toujours en course.

L'autre jour, par le plus grand des hasards, je suis tombé sur le nouvel album de Yuksek, "Living On The Edge Of Time", et en découvrant la tracklist de celui-ci, j'ai été surpris de trouver un morceau dont le titre était "Always On The Run". Une très bonne surprise d'ailleurs, car pour moi, le morceau est de grande qualité, très agréable à l'écoute. Alors n'étant que le premier morceau de l'album, pourquoi ne pas écouter la suite.

A la première écoute, mon ressenti était simple, un très bon mélange entre l'électro et la pop, sans être marquant. L'album chargé sur mon ipod tout de même, je n'y ai pas pretté plus d'attention.

Et puis, plus tard, sur la route, après une longue journée (en compagnie de toute la famille, donc quelque chose d'assez long et pas forcément des plus amusants), je tombe sur quelques morceaux du dit-album. Le premier était "Off The Wall".

 

Et là, le renouveau. Le soleil commençait à se coucher, laissant son fabuleux orange de 19h envahir ma vue, la vitre entre-ouverte laisser passer une légère brise, très agréable, puis cette musique, diffusée dans mes oreilles. Un moment que je qualifierai de "magique". Pourtant, en elle-même, la chanson n'a rien de bien extraordinaire : une voix qui rend très bien sur l'instrumental calme, suivant parfaitement le rythme relativement linéaire de la batterie; la basse et les synthés s'accompagnent très bien; un morceau qui, pour les connaisseurs, s'approche du style des Two Door Cinema Club. Le morceau a tourné en boucle pendant un moment, avant de laisser place au suivant, "The Edge".

Un début au piano, simple, mais efficace. Puis, ce même piano change. Une voix monte progressivement, et là, une nouvelle bouffée d'air. La voix et la manière qu'elle a de s'exprimer n'ont pourtant rien de particulier, mais procure pourtant un plaisir auditif étonnant. Ce mélange entre les univers électro et pop, surmonté de ces voix nous offrent un rendu particulier étrangement agréable, et que je qualifierai pour ma part de "jouissif". 

"Always On The Run", "Off The Wall" et "The Edge", ces trois morceaux, ont tourné encore et encore jusqu'à ce que je rentre chez moi. Trois morceaux qui m'ont littéralement fait voyager, rêver, apaiser.

Il est probable (et même certain) que ceux qui liront ces lignes et qui écouteront ces morceaux ne ressentiront pas du tout les mêmes choses que moi. Que je vais passer pour un fou. C'est normal à vrai dire, je fais parti de ces personnes qui, dès qu'elles découvrent de nouvelles chansons, ne peuvent s'empêcher d'analyser en détail ces morceaux, ne serait-ce pour mieux les apprécier, les critiquer ou même les détester. 

Je vais terminer cet article (inutile) par dire que Yuksek, après un premier album extraordinaire, n'a rien perdu de son talent avec ce second opus, et qu'il a d'ailleurs réussi à conserver le même niveau de créativité et de qualité; ce que très peu d'artistes savent faire.

 

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16 juin 2011

Insomnie, pas insomnie ?

02h02, 16 juin 2011.

Dans moins de 12h, soit un tour complet du cadran, je devrais me présenter avec ma petite convocation devant une porte qui pour moi représente l'enfer.

Ouais ok j'exagère, derrière la porte y'a un juste un type qui attend que je lui parle d'un extrait de texte dont je n'ai absolument rien à foutre. Oui, l'enfer est un oral de français.

02h04, toujours la même date.

J'écris ses mots entre chaque vibration de mon portable (qui d'ailleurs vibre pour rien), entre chaque gorgée de Coca Zéro (boisson qui ne favorise pas forcément le sommeil), entre chaque ligne lue dans un blog, qui ma foi, est véritablement intéressant (Roman de Pulpe), entre chaque refrain des morceaux des Two Door Cinema, issus de leur dernier album ? (Tourist History), qui je dois dire est agréable à écouter et qui maintient éveillé. Pourquoi suis-je encore debout déjà ?

02h07, encore et toujours la même date.

Donc, pourquoi suis-je encore debout, il m'a fallu une seule seconde pour avoir la réponse. Un coup d'oeil sur mon classeur de français, et BAM ! Boule à l'estomac, mains qui s'engourdissent. Un phénomène qu'on nomme stress.

Le stress de passer une épreuve de bac, un oral qui plus est. C'est genre l'épreuve la moins importante pour le bac (et aussi la plus inutile, sans déconner, c'est quoi l'intérêt d'examiner un texte écrit par un type mort depuis plusieurs décennies). Certains me rassurent et m'encouragent, d'autres me disent que ce n'est pas important, que si je le rate ça n'aura aucune incidence. Pourtant, rien ne me rassure, et moi, je stress. 

02h11, on sait tous quelle date il est.

Une gorgée de Coca, "Do You Want It All" dans la tête, les yeux rivés sur Roman de Pulpe. A ce rythme, je ne suis pas couché (pour peu que j'y ai seulement pensé). Quel foutu stress de m****. Non sans rire, c'est stupide de stresser et de se bouffer comme ça, non ?

02h13, même date qu'il y a 2 minutes.

Vais-je dormir ? Peut-être. Non en fait ça me parait impossible. Comment pourrais-je dormir alors que je ne connais presque rien de mon cours de français (après avoir réviser 4h d'affiler dans l'après-midi). Après il est vrai que je n'ai pas habitude de me coucher tôt, je préfère vivre le soir, la nuit tombée, enfin tôt le matin, c'est tellement agréable. C'est calme, aucun problème, aucun souci, comme une période de la journée ou tout devient parfait. Le jour rien de bien ne m'arrive (ou très rarement). En revanche, la nuit, si. Je rêve de sortir une musique officielle, et qu'est-ce que je reçois, un contrat de remix pour un label. J'arriverais alors à en conclure, que la nuit, tout est possible.

02h18, rien ne change.

Je viens de survoler tous les mots écris précédemment. C'est fou comment je peux étaler ma vie, comme ça, alors qu'en réalité, tout le monde s'en fout. Encore faudrait-il que des gens lisent ces lignes. Oui, il y a de fortes chances pour que j'écrive totalement dans le vide. Tant pis, au moins je m'occupe, c'est plus intelligent d'écrire pour soi que de jouer à des jeux vidéos (à quoi beaucoup me répondront : "Teddy, c'est bien toi qui a écrit ça ? Toi, LE geek ?".

02h22, 16 juin 2011.

Il est temps d'arrêter d'écrire. Oui, je ne vais pas continuer à écrire pour ne rien dire, déjà que c'est relativement ennuyeux pour vous de lire ces mots qui n'ont absolument aucun intérêt.

Je viens de terminer ma bouteille de Coca, ça me donne un bon prétexte de clore cet article et d'aller chercher une troisème bouteille.

6 janvier 2011

On ne m'a rien dit..

Douleurs. Souffrances. Deux mots qui résument ce que je vis chaque jour, ou presque. Voilà maintenant un an et demi, voir deux que je traîne une douleur au coeur. Pas une douleur sentimentale, non.. Mais une douleur qui provient bien de l'organe, cette pompe à sang qui nous maintiens en vie. Certains jours, je n'ai rien, un vrai bonheur, une occasion rare. La plupart du temps, j'ai mal. La douleur peut se lancer à n'importe quel moment, au réveil, sous la douche, en cours, à midi, devant ma console, en allant me coucher, en cherchant le sommeil, même là, maintenant, tout de suite, au moment où j'écris ces lignes. Cette souffrance provoque des douleurs peu descriptibles, mais foudroyantes. C'est comme si on prenait ton coeur et qu'on l'empoignait très fort. J'ai connu plusieurs manifestations, à plusieurs degrés. La plus horrible, celle qui dure longtemps, celle dont on croit qu'elle ne se finira jamais, celle dont la puissance t'affaiblie fortement, qui t'empêche de bouger sous peine d'accentuer le supplice. 

Mais le pire dans ça, c'est que je n'ai rien. Oui, rien. Aucune maladie. Aucun problème cardiaque. Aucun problème de diabète. Nada. Que dal. Je suis ce que l'on appelle, une personne en bonne santé. Et c'est ce qui m'effraye le plus. Pourquoi avoir des douleurs si au final il n'y a rien ? Bientôt, cette question ne s'associe à aucune réponse. Quelle horrible idée que de se dire qu'on a mal, qu'on a rien, et que par pur logique, on a rien pour stopper le calvaire. On pourrait appeler ça un CDI, Calvaire à Durée Indéterminée. 

C'est alors qu'on se pose des questions. Surtout à chaque douleur violente. Est-ce la fin ? Vais-je m'évanouir ? Mourir ? Jusqu'alors je suis encore vie (chose tout à fait normale vu que j'écris ces lignes), mais pour combien de temps ? Peu de gens de mon âge se pose cette question. Certains même trouvent que je me les pose inutilement, que je m'inquiète pour rien. Sauf qu'ils ont tort. Avoir mal et n'avoir aucune réponse en retour nous change notre vision des choses, du monde, de la vie de tous les jours. C'est effrayant. L'idée de vivre le dernier jour, chaque jour est limite insupportable. Alors on essaye de vivre chaque instant pleinement, même si c'est pas facile.

Alors en maintenant, j'attend. J'attend un quelconque verdict qui me dira que je vivrais longtemps. L'idée de mourir, de laisser derrière moi des êtres que j'aime sans avoir pu leur dire, leur prouver, m'est inconcevable, la douleur est encore plus impressionnante que celle que me procure mon coeur. Alors j'attend, car on ne m'a rien dit..

4 décembre 2010

On m'a dit aussi..

On m'a dit aussi "l'amour n'est que souffrance". Pourtant, avant même d'arriver à ce stade de souffrance, l'amour n'est plus ou moins que bonheur. L'amour, c'est le gage d'aimer. Aimer une personne. Et aimer une personne, c'est considéré comme le bonheur. 

On a du mal à s'imaginer sans elle, certes, mais c'est réconfortant de la voir sourire. Nous sourire. Alors avant de parler de malheur, réfléchissons bien à la question. Quels sont les effets de l'amour ?

Etre amoureux ou amoureuse, cela signifie que, durant cette période, nous sommes bien différents de d'habitude. Différents en quoi ? J'oserai dire "en tout". Le monde autour de nous n'est plus le même, il change, ou du moins, notre vision du monde, des choses qui nous entourent change. En quoi ? Tout dépend de l'individu. Pour certains, le cerveau ne va leur livrer qu'un sentiment de bonheur, un bonheur tel qu'il ne l'avait jamais connu, qui va leur faire sentir libre comme le vent. Pour d'autres, le sentiment sera inverse. Pourquoi donc ? Peut-être parce que l'être aimé est inaccessible, trop loin de nous, qu'il vit dans un univers bien trop éloigné du notre, que le fossé qui nous sépare est immense, ou bien que cette personne n'en a rien à faire de vous. Tout cela est vrai. Nous avons tous un jour été confrontés à un cas similaire: la vie en rose; ou peut être bien en une toute autre couleur.

Mais il ne faut pas oublier une chose. C'est que dans l'amour, rien n'est plus extraordinaire que la réciprocité. Quoi de plus merveilleux que d'aimer une personne qui partage ce même sentiment à votre égard ? A mon avis rien. C'est pour cela qu'une fois cet amour établie, on essaye de le préserver, de le maintenir constant, de faire garder le sourire à votre moitié. Mais, il arrive, dans beaucoup de cas malheureusement, que finalement, ce lien qui vous unissait avec une personne se dissout. La rupture sera douloureuse pour l'un, mais pas forcément pour l'autre. Il est là, le coté de la souffrance.

Et alors, le monde nous parait fade, sans vie. Certains iront même jusqu'à dire que la vie n'a plus aucun sens. C'est faux. Celui ou celle qui pense cela n'est autre qu'une personne des plus stupides qu'il soit sur cette Terre. Cet amour a été un échec, c'est vrai, mais le monde ne doit pas s'arrêter de tourner, même si cela vous parait impossible. Ce n'est qu'une passade, longue pour certains, courte pour d'autres. Il ne s'agit que d'une question de temps. Et tôt ou tard, le sentiment d'aimer reviendra, pour une nouvelle personne.

A quoi bon s'apitoyer sur son sort si par la suite, le bonheur reviendra ?

Alors pour toutes ces personnes dont l'amour n'a pas été réciproque ou pour celles pour qui cela l'a été mais qui s'est soldé par un échec, gardez la tête haute. La vie continue. Elle ne s'arrête pas du jour au lendemain. Elle poursuit sa route, vous devez faire de même et partir à la rencontre de votre futur, de découvrir l'avenir, et qui pourrait affirmer que sur ce chemin, vous ne rencontreriez pas l'élu de votre cœur ?

3 décembre 2010

On m'a dit..

On m'a dit un jour "j'ai plus le moral, j'ai même plus envie d'écouter de la musique". Dire qu'on n'a plus le moral, libre à vous. Mais dire qu'on n'a même plus l'envie d'écouter de la musique, je dis stop. Pourquoi dire stop ? Après tout, chacun dit ce qu'il veut, fait ce que bon lui semble, réagit de la manière dont il souhaite. Pourtant, à mon sens, la musique est une chose qui est indispensable à toute personne. Un élément si important dont personne ne doit se passer.

Est-ce possible ? Je le pense. Je le crois. J'en suis même certain.

Donner une définition de la musique n'est pas une tâche facile. Je vais tout de même me résoudre à le faire, du moins dire avec des mots, avec mes mots, ce que la musique représente réellement. 

Tout d'abord, la musique, qu'est-ce que c'est ?

Je dirais simplement que c'est une forme d'expression des sentiments, tout comme peut aussi bien l'être le cinéma, la littérature, l'art. Mais contrairement à certains de ces genres, la musique, elle, nous permet d'exprimer, de vivre différents sentiments pendant une période bien longue que ne saurait le faire tout autre domaine. Je m'explique. Une musique, une chanson, reflète dans la majorité des cas, l'expression de l'humeur de la ou de les personnes qui l'ont faite. Si la personne est heureuse, la chanson le sera. Son but alors, c'est de transmettre ce sentiment à toutes les personnes qui feront l'effort d'écouter ce morceau. Cet effet n'est probablement pas volontaire, ni même pensé, et pourtant il est inévitable. La musique nous permet de ressentir. Sans elle, nous ne serions que des enveloppes de chair vident de sens, d'expression, de vie. Des êtres qui ne sauraient se différencier les uns des autres. Nous serions tous pareils, des personnes creusent.

Et puis un jour, sans vraiment s'y attendre, la musique apparut. Elle insuffla aux gens de l'humeur. Ces humeurs ne sont pas forcément toutes de mêmes natures mais elles ont toutes un point en commun. Nous faire vivre. Quoi de plus plaisant que de voir une personne heureuse, souriante ? Quoi de plus désolant que de voir une personne triste, pleurante ? Quoi de plus vivant que de voir une personne ressentir ? Et au final, c'est la musique qui nous offre tout cela.

Certains n'ont pas compris un seul mot de ce que je viens d'écrire. Certains n'ont pas compris la moitié de ce texte. Certains se sont peut être reconnus dans ce discours. Certains ont probablement compris le fond de ma pensée. Mais tous ont comprit au moins chose, essentielle, c'est que la musique, quelle qu'elle soit, nous permet de vivre.

La lecture d'une telle définition semble inutile, inintéressante, surtout pour en tirer une seule idée, une seule façon de voir les choses, qui peut se résumer en une seule et ridicule petite phrase. Mais il fallait bien que je libère ce qui était enfermé au fond de moi. Quelque chose d'inexplicable, mais qui m'a été prodiguée par la musique.

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